Source: apprendre à éduquer
Le fait d’avoir une réaction émotionnelle est normal face à une remarque, un reproche ou une critique. L’émotion se manifeste d’abord dans le corps à travers des sensations physiques qui sont accompagnées de tendances à l’action, elles-mêmes alimentées par des pensées. Ce sont justement ces pensées, ces histoires que nous raconte notre petite voix intérieure, qui nous fait souffrir. Cela est valable pour les adultes mais également pour les enfants.
Quand les réactions corporelles de défense ont joué leur rôle (à savoir satisfaire le besoin de sécurité et d’intégrité à travers une mobilisation à l’action comme crier, pleurer, fuir…), alors le corps est soulagé. L’émotion en tant que telle est passée car elle a rempli son objectif (attirer l’attention sur un événement potentiellement dangereux pour la survie et mobiliser des réactions défensives pour y survivre). C’est alors que la petite voix intérieure prend le relais du corps qui a été activé pour retrouver un équilibre émotionnel. En effet, l’incident à l’origine de l’émotion a réveillé les besoins existentiels de sécurité, d’identité et de réalisation de soi.
Dans son livre Les principes toltèques appliqués aux enfants, Florence Millot propose un petit jeu réalisable avec les enfants pour les aider à sortir de leurs suppositions, des histoires qu’ils s’inventent et qui viennent alimenter leur anxiété et leurs tendances à la violence.
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